Sur le meuble de la salle de bain

Sur le meuble de la salle de bain

C’était comme on les appelait, une semaine avec enfants. Et la plupart du temps, on se tenait à carreau, car les murs comme les ado avaient des oreilles, si vous voyez ce que je veux dire. Mais là, j’avais mes hormones en feu ! J’avais envie de baiser, et il n’y avait pas 36 solutions pour faire baisser la pression.

Toute la soirée, entre la préparation du repas et la gestion des devoirs des enfants, on s’était chauffé : un regard coquin par ci, une main baladeuse par là… J’élaborais un plan dans ma tête pour pouvoir lui sauter dessus en toute discrétion…

C’était finalement pendant qu’il prenait sa douche, que je m’installai sans bruit sur le meuble en bois de la salle de bain. Le dos adossé à la fenêtre, les jambes relevées et écartées, je commençai à me caresser…

Il finit par sortir de sa douche, ruisselant, étonné de la vue plongeante que je lui offrais, il me regarda de ses petits yeux noisette, rieurs et coquins… mon Dieu ! Cet homme ! Il prit sa serviette et s’appliqua à prendre son temps pour essuyer… son visage d’abord, puis son torse lisse que j’adorais caresser, ses épaules, ses bras musclés…. moi, je me caressai toujours, les doigts jouant avec mon clito,… lui, faisant semblant de m’ignorer ! Le goujat ! Il jouait avec ma frustration ! Je redoublai d’intensité les cercles sur mon clito et alternai avec quelques entrées/sorties dans mon intimité… cela faisait des petits bruits de succion, qui, je le savais, l’émoustillaient beaucoup… Il me jeta un regard de défit !  Non, il ne craquerait pas !

Il continua à s’essuyer comme si je n’étais pas là… Il s’essuya le dos d’un geste de balancier qui faisait bouger ses biceps,…. droite, gauche,… droite, gauche,… il descendait en me fixant d’un air moqueur, la serviette atteignait maintenant ses reins, … là où j’aimais poser mes mains quand il me prenait, puis ses fesses, …. oh lala ! Ses fesses magnifiques qui me rendaient folle d’amour rien qu’à les regarder !

Je me caressais maintenant les seins, la nuque,… ma respiration s’était accélérée, … Il finit par poser sa serviette, tendit la main vers son déo, s’aspergea sous les bras et le torse en me regardant droit dans les yeux, d’un air sérieux… puis il s’approcha doucement…. sans me toucher,… sa bouche près de mon oreille, son odeur virile envahissant les narines,  il me murmura : « on dirait que tu as chaud ma belle… va falloir que je t’éteigne ! »

Je n’osais plus bouger. Allait-t-il me laisser comme ça et allait dormir ? Ou allait-il s’occuper de moi ?

Il était là… près de moi… le regard toujours aussi sérieux. Cette incertitude me sembla durer des heures, puis finalement toujours sans me toucher, il commença à jouer avec ses mains, et avec une lenteur extrême, il frôla mon corps : mon cou, mes lèvres, mes seins, mes hanches, mes cuisses… c’était à la fois divin et diabolique ! Je voulus l’embrasser, il se déroba ! J’avais tellement envie de lui !

Mais de son regard, je comprenais qu’il fallait que j’attende sagement, sans bouger, toujours les jambes écartées et offertes…

Il me posa un doigt sur les lèvres, me signifiant de ne pas faire de bruits, … je les entrouvris et commençai à lécher son doigt tendrement, puis avidement en faisant des allers/retours subjectifs… Il finit par descendre son doigt mouillé le long de mon cou,… que j’offrais, tête en arrière, dos cambré,… son doigt continua à descendre lentement sur ma poitrine, mon ventre, … puis jusqu’à mon intimité trempée !  Il l’enfonça d’un coup, me laissant échapper un petit cri !

Il enleva son doigt aussi rapidement qu’il l’avait mis, comme pour me punir !

Je le regardai, le priant du regard de me pardonner !

Ouf ! Il mit ses mains sur mes fesses et m’attira à lui, puis il porta sa bouche à ma chatte,… de sa langue, il titilla mon bouton de plaisir, caressant l’intérieur de mes cuisses, puis aspirant délicatement mes lèvres intimes, deux doigts dans mon puits d’amour, il faisait un va-et-vient lent et délicieux… j’entendais sa bouche me dévorer, je sentais sa salive se mélanger à ma mouille… de son autre main, il pinçait mon téton, je me sentais stimuler de partout ! Comme s’il pouvait être partout à la fois sur mon corps ! … Cela ne tarda pas ! Des vagues se succédèrent dans mes hanches, dans mon vagin, dans mon clito ! Il colla sa main sur ma bouche pour m’empêcher de crier ! Et aussitôt j’explosai ! Que c’était bon ! Quelle délivrance ! 

La respiration haletante, le corps en sueur, le sourire aux lèvres… je reprenais doucement pied avec la réalité… L’homme que j’aimais, sourire aux lèvres, mettait du dentifrice sur sa brosse à dent !

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